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Deux ans après, le concile de Béziers décide l’anéantissement de Montségur. Le siège débute au printemps. Et sous la conduite de Hugues des Arcis, sénéchal de Carcassonne et de Pierre Amiel archevêque de Narbonne, une importante armée prend position au pied de la montagne sans toutefois interrompre les contacts des assiégés avec l’extérieur. En novembre, Durand, évêque d’Albi, amène des renforts aux assiégeants. A la fin de l’année, un groupe de croisés s’empare du poste de guet du Roc de la Tour et couvre l’armée qui s’implante sur la montagne. Elle gagne du terrain, construit ou renverse une pierrière qui, de la Barbacane, menace les toitures du château. Le 1er mars 1244, une première tentative de sortie des assiégés échoue. Le lendemain c’est la reddition. Une trêve de 15 jours leur est accordée à l’issue de laquelle les militaires ne seront pas inquiétés et les cathares choisiront de renoncer à leur foi ou de périr dans les flammes d’un bûcher. LE 16 mars 1244 : 205 cathares résolus sont brûlés vifs ; Guy II de Lévis prend posséssion de la place et y installe une garnison. Il en rend hommage au roi en juillet 1245.

Extrait de: Le château de Montségur (reuve annuelle du C.A.M.L 1985)